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Industrie du textile et du cuir: le Groupe « GETEX » compte faire appel à une start-up pour promouvoir ses produits via les cyberespaces

Le Groupe public du textile et du cuir « GETEX » compte faire appel à la start-up « Diar Dzair » pour promouvoir ses produits, via les cyberespaces au niveau national et à l’étranger, a indiqué samedi un communiqué du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique. Un projet de partenariat entre « GETEX » et la start-up « Diar Dzair » spécialisée dans le commerce électronique a été présenté, lors d’une visite d’inspection effectuée par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, samedi, dans certains ateliers de l’entreprise publique économique (EPE) « C&H « et « LEATHER INDUSTRY » qui relèvent de la société holding de l’industrie du textile et du cuir « GETEX », et ce en présence de la présidente du Croissant-Rouge algérien (CRA), Ibtissem Hamlaoui. En vertu de ce partenariat, « Diar Dzair » procédera au développement d’une plateforme dédiée à GETEX pour la commercialisation numérique de ses produits au niveau national et à l’étranger. La start-up procédera, également, à travers ses filiales, à l’acheminement des commandes via son réseau de distribution dans les 58 wilayas et aussi dans certains pays africains et européens, précise la même source ajoutant que « Diar Dzair » accompagnera aussi le groupe « GETEX » pour construire son identité visuelle et accroitre ses contacts sur les réseaux sociaux qui sont désormais l’un des principaux outils du commerce électronique en Algérie ». A l’issue de l’exposé, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a salué cette initiative « qui permettra au Groupe de se rapprocher davantage de ses clients », appelant à « intensifier et à unifier les efforts et à exploiter les capacités humaines et matérielles de tous les acteurs et opérateurs activant dans le secteur du cuir et du textile, en vue de répondre aux exigences et aux besoins du marché national, estimés à plus d’un (1) milliards USD par an ». A ce propos, M. Ghrieb a donné des instructions visant à mettre en œuvre des accords de partenariat public-privé impliquant tous les acteurs et opérateurs activant dans ce domaine, pour unifier les efforts et de répondre aux besoins du marché national. Dans le cadre de cette visite d’inspection, le ministre a visité plusieurs ateliers spécialisés dans la fabrication des vêtements et des chaussures destinés aux professionnels et au grand public, et autres produits du groupe spécialisé dans la fabrication du cuir, des chaussures, et de divers types de vêtements et textiles. Lors de l’inspection de ces ateliers, M. Ghrieb a mis en avant la qualité des matières premières utilisées, soulignant « la nécessité de maîtriser la qualité du produit final et d’innover dans la conception des vêtements, des chaussures et autres produits, notamment ceux destinés au grand public ».  Soulignant la nécessité pour le groupe « de retrouver sa place et ses parts de marché, particulièrement pour ce qui est des produits destinés au grand public », le ministre a donné des instructions pour élaborer des plans marketing permettant une large distribution des produits de GETEX dans les différentes wilayas du pays et d’augmenter sa part de marché. Par ailleurs, la présidente du Croissant Rouge algérien (CRA) a salué « les résultats de la coopération entre l’association et GETEX, qui, a-t-elle dit, ont été positifs notamment pour ce qui est de la qualité du produit », citant « d’autres projets futurs en préparation, à l’instar des campagnes de distribution des vêtements de l’Aïd el-Fitr aux orphelins ». Mme Hamlaoui a évoqué « la campagne que prépare le CRA pour former les femmes au foyer dans les domaines de la couture et du design, en s’appuyant sur l’expertise de GETEX dans ce domaine, une démarche saluée par M. Ghrieb pour l’exploitation de toutes les ressources humaines disponibles », conclut le communiqué.

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L’ouverture du capital de la Banque de Développement local s’inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur financier et monétaire 

Le Directeur général de la Banque de Développement Local (BDL), Youcef Lalmas a souligné, mardi soir à Oran, que l’ouverture du capital de la banque s’inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur financier et monétaire, offrant ainsi aux investisseurs nationaux l’opportunité de participer au processus de modernisation et d’amélioration des services de cette institution bancaire. Lors d’une rencontre promotionnelle consacrée à cette opération, en présence des acteurs économiques d’Oran, M. Lalmas a expliqué que l’ouverture du capital de la Banque de Développement Local, qui prendra effet à partir du 20 janvier 2025, « répond aux directives des autorités publiques, visant à mettre en œuvre des réformes structurelles dans le secteur financier, conformément à la loi monétaire et bancaire et à la loi de finances de 2025, axées principalement sur la numérisation, l’innovation financière et la gouvernance ». L’opération, qui consiste à vendre 44,2 millions de nouvelles actions représentant 30% du capital de la banque, vise également à « renforcer le crédit et à élargir la portée de l’inclusion financière en Algérie pour parvenir à un développement durable et inclusif », a ajouté M. Lalmas. Cette initiative s’inscrit également, selon lui, « dans le cadre des efforts visant à promouvoir le secteur bancaire algérien et à faire des banques des acteurs clés du financement de l’économie nationale, ce qui renforcera la position financière de la banque et en fera un soutien fondamental aux flux de capitaux ». Cette démarche permettra de renforcer la position financière de la Banque de Développement Local, lui permettant de financer davantage de projets ambitieux, et d’augmenter son capital de 103 milliards DA à 147 milliards DA, selon le même responsable. « Notre vision, aujourd’hui, en tant que banque nationale marchant avec confiance vers son introduction en bourse, est de contribuer activement au développement du secteur bancaire, et donc au service du développement économique durable et global de notre pays », a-t-il déclaré, invitant les investisseurs et les opérateurs économiques à saisir cette opportunité d’investissement qui leur permettra de s’associer stratégiquement avec une banque nationale de renom sur la scène nationale. De son côté, le directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, a souligné que l’opération d’ouverture du capital de la Banque de Développement Local représente la deuxième opération de ce type pour une banque publique, après celle du Crédit Populaire Algérien en 2024, qui constitue, selon lui, « la plus grande opération de souscription en Afrique, s’élevant à 112 milliards DA ». Avec l’ouverture du capital de la Banque de Développement Local, cette institution bancaire disposera de capacités de financement pour des projets avec une augmentation estimée à 30%, a ajouté le responsable, exprimant sa confiance quant au succès de cette opération. Chikhi Mohamed Larbi, représentant du groupe CETIC Consulting (Centre des Techniques de l’Information et de la Communication), a souligné que cette opération constitue « une étape importante dans le renforcement du secteur financier algérien ». En tant que partenaire associé, le groupe a apporté son expertise pour soutenir cette initiative stratégique et continuera de fournir des solutions sur mesure et un fort soutien aux grands projets des entreprises nationales. Lors de cette rencontre, plusieurs interventions ont également été présentées concernant la vision stratégique et les perspectives de la banque, la performance financière de la Banque de Développement Local, ainsi que les modalités de souscription aux actions et les mécanismes et opportunités disponibles sur le marché financier. Aps.

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Air Algérie: près de 8 millions de passagers transportés en 2024 

La compagnie aérienne nationale « Air Algérie » a transporté près de 8 millions de passagers en 2024, soit une hausse de 10% par rapport à l’année 2023, a annoncé, mardi à Alger, le PDG de la compagnie, Hamza Benhamouda. Lors d’une conférence de presse consacrée aux résultats de la compagnie en 2024 et à ses objectifs pour l’année en cours, M. Benhamouda, a expliqué que Air Algérie a transporté en 2024 plus de 7,9 millions de passagers, soit une hausse « notable » de 10% et qu’une augmentation de 8 % dans le nombre des passagers est attendue durant l’année en cours.  Ce bilan a été réalisé à travers 79.100 vols, à raison de 200 à 250 vols par jour, selon M. Benhamouda, qui a souligné que ces résultats « reflètent la confiance croissante des clients quant aux services fournis par la compagnie, et réaffirment l’engagement constant de cette dernière à répondre à leurs attentes ». S’agissant du remboursement des clients détenteurs de billets non utilisés pendant la crise sanitaire « COVID-19 », le PDG a fait savoir que plus de 10.000 billets avaient été remboursés en 2024, précisant que « l’examen des dossiers concernés est toujours en cours ». Evoquant les indicateurs de performance de la compagnie, le responsable a rappelé les principales distinctions remportées par la compagnie nationale en 2024, notamment le prix d’excellence décerné par l’aéroport de Dubaï et le prix de l’aéroport de Moscou pour la meilleure compagnie aérienne en termes de transport de bagages par passager, affirmant que ces prix « reflètent le début d’un changement de mentalités au sein de la compagnie, et illustrent l’importance du travail collectif et le dévouement pour offrir les meilleurs services ». Pour maintenir cette dynamique, la compagnie s’attelle au développement de ses ressources humaines à travers « le lancement du projet de l’Académie de formation d’Air Algérie », annoncé l’année dernière, a souligné le PDG, ajoutant que ce projet constitue « une étape ambitieuse visant à construire une nouvelle génération de compétences exceptionnelles ». Cette Académie, a-t-il poursuivi, « offrira des programmes de formation modernes et spécialisés, axés sur l’amélioration des performances et la promotion de l’innovation dans tous les domaines liés au secteur de l’aviation ». Interrogé sur les perturbations dans la programmation des vols ayant touché Air Algérie en décembre dernier, le responsable a précisé que « plus de 73% des retards enregistrés étaient principalement dus aux conditions météorologiques et aux pics d’affluence dans les aéroports internationaux en période de fin d’année ». Evoquant les perspectives et objectifs de la compagnie pour 2025, M. Benhamouda a indiqué qu’elle ambitionnait élargir son réseau international, qui dessert actuellement 44 aéroports internationaux, en ouvrant de nouvelles lignes, notamment vers Abuja (Nigeria) et Amsterdam (Pays-Bas), outre deux nouveaux vols à destination de l’aéroport de Stansted à Londres (Royaume-Uni) ». Cette nouveauté, qui coïncide avec la modernisation de la flotte de la compagnie, s’inscrit dans le cadre de sa stratégie visant à « offrir des options de voyage plus flexibles à tous les passagers, à améliorer leur expérience de voyage et à mieux connecter l’Algérie au reste du monde », a ajouté M. Benhamouda. Pour ce qui est du renforcement des lignes domestiques, la compagnie entend intensifier son programme de vols à partir du 1er février prochain, avec l’ajout de 35 vols hebdomadaires à même d’offrir plus de 3.500 sièges supplémentaires, selon le responsable. Aps.

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Algérie: Signature d’une convention entre l’USTHB et l’UNEP

ALGER — L’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB) a signé, lundi à Alger, une convention-cadre avec l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) visant à développer la coopération entre l’université et les entreprises économiques. La convention a été cosignée par le recteur de l’université, Djamel Eddine Akretche et la Secrétaire générale de l’UNEP, Souad Boudjemaa. A cet occasion, M. Akretch a souligné l’importance de cette convention qui « favorisera le contact directe et durable entre l’université et les entrepreneurs, notamment à la lumière de l’orientation de l’université vers la création d’une formation spécialisée dans plusieurs domaines ». A cet égard, le recteur de l’université a affirmé que « la convention s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de l’université qui ne se limite plus seulement à l’enseignement théorique et à la délivrance de diplômes, mais vise plutôt à s’ouvrir à l’environnement économique en formant des cadres et des compétences qui répondent aux besoins des entreprises économiques ». Cet accord fournira aux étudiants davantage d’opportunités d’emploi dans ces entreprises après leur graduation, a-t-il estimé, annonçant le lancement de formations spécialisées, notamment un master professionnel avec des programmes adaptés aux exigences du marché économique. En sus de la coopération pédagogique entre les deux parties en matière d’élaboration de programmes en fonction des besoins des entreprises économiques, le recteur de l’Université a annoncé la constitution d’équipes conjointes entre l’Université et les diverses entreprises relevant de l’Union en vue de développer des centres de recherche et de coopération pour concrétiser des projets innovants. Selon lui, toutes les institutions affiliées à l’Union peuvent conclure des accords bilatéraux spécialisés avec chaque faculté et laboratoire de l’Université de Bab Ezzouar. Il a également souligné que cette convention permettra à ces entreprises de contribuer au développement de l’ensemble des services disponibles à l’Université, tels que le centre d’incubation des startups et le centre de développement de l’entrepreneuriat, ainsi que le financement et l’accompagnement des projets et leur développement dans les usines, à même de contribuer au développement économique, considérant que l’Université est la locomotive de la croissance et du développement économique. Pour sa part, Mme Boudjemaa a réaffirmé l’importance de cette convention qui permettra aux étudiants de collaborer avec les entreprises, de développer leurs compétences et expériences, notant que cette collaboration sera un stimulateur pour les jeunes aspirant à s’engager dans le domaine de l’entrepreneuriat. Elle a également salué le rôle des expériences universitaires dans la modernisation des entreprises. Elle a fait observer que cette convention n’est qu’une première étape et que de telles conventions seront généralisées au niveau de toutes les universités et centres de formation à travers le pays, relevant que ce travail se poursuivra en vue de bénéficier mutuellement des anciennes expériences et des nouvelles compétences pour parvenir à la synergie et l’intégration. Pour sa part, le directeur général du groupe d’infrastructure de travaux publics maritimes (GITRAMA), Mahdi Kadeche a souligné l’importance de la relation d’intégration entre l’université et les établissements économiques et le rôle de l’entreprise comme partenaire dans la valorisation des projets innovants et des efforts de recherche scientifique, leur fabrication et leur promotion. A cet égard, il a passé en revue l’expérience du groupe avec la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, relevant que les deux parties ont développé un système innovant pour sécuriser le barrage Chorfa II dans la wilaya de Mascara. « Ce projet a fait l’objet d’essai et de développement, donnant des résultats très satisfaisants. Il est actuellement en cours de réalisation avec un taux de 35% au niveau du barrage », a expliqué le responsable ajoutant que « le parachèvement du projet permettra d’approvisionner cette région agricole en ressources à travers la retenue d’une plus grande quantité de pluie et contribuera en même temps à protéger le barrage de l’effondrement ».

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UNEP: création d’un think-tank dédié au monde de l’entreprise et aux politiques économiques

L’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) vient de lancer un groupe de réflexion « think-tank » économique, d’expertises et de débat, dénommé « Institut de l’entreprise et des politiques économiques – Polit-Eco ». Il s’agit d’ »un groupe de réflexion, un réservoir d’idées, un brainbox économique œuvrant essentiellement pour la prospérité de l’entreprise algérienne, le développement adjacent du secteur public, la promotion et la progression du partenariat public-privé », selon un communiqué de l’organisation patronale. Ce think-tank « trouve sa raison d’être dans la conviction que les secteurs public et privé, par la force et la dynamique de leurs entreprises, constituent le moteur du progrès économique et social », explique l’UNEP ajoutant que la réflexion « active » de l’institut « Polit-Eco » traduira régulièrement les priorités des pouvoirs publics « en matière de réduction continuelle de la dépendance à l’égard des hydrocarbures et de l’étranger ». Soulignant l’intérêt de l’existence d’un réseau de think-tanks « diversifié et étoffé » au profit de l’économie nationale, l’UNEP estime ce type d’entité comme pouvant prémunir le pays de toutes les formes de vulnérabilités pouvant menacer son économie, sa sécurité alimentaire, sa sécurité sanitaire et sa sécurité environnementale.

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Tafadis, le bijou du sucre

Glucose, fructose, galactose, lactose, saccharose, maltose ; glucides simples ou glucides complexes, le sucre, c’est toute une histoire ! De l’or brun à l’or blanc, c’est l’histoire d’une industrie, l’histoire d’un goût varié, l’histoire du raffinement dans l’assiette et dans le verre ! Produit de cultures agricoles, le sucre c’est finalement de la culture, celle de la civilisation du sucré. Raffiné ou brut, en cristaux roux ou blancs, en poudre ou perlé, en cassonnade, de types demerara, rapadura ou muscovado, en vergeoise, en dés, en petits dominos ou en pains, le sucre c’est aussi la culture du raffinement sociétal. Derrière cet ingrédient indispensable du quotidien, ce partenaire inévitable des instants de fête et reflet magique de divers patrimoines culinaires, se cache aujourd’hui un savoir-faire industriel complexe et un art gastronomique exceptionnel ! Le miel, roi souverain des édulcorants depuis l’Antiquité, est détrôné au Moyen-Âge par l’avènement du sucre, irrésistible constituant exotique et don miraculeux de dame nature ! La canne à sucre, originaire de la Nouvelle-Guinée, a en effet très tôt migré vers l’Asie du Sud-Ouest. Au 6e siècle AEC, les Perses envahissent l’Inde, et s’émerveillent alors de ce « roseau qui donne du miel sans le recours des abeilles ». Sous le règne du légendaire Alexandre le Grand, au 4e siècle AEC, la canne à sucre gagne tout le Moyen-Orient. En 1099, les Croisés découvraient en Palestine des plaines où poussaient « des cannes pleines de miel », une plante fascinante qu’ils ne connaissaient pas, et grâce à laquelle ils purent atténuer la faim durable. C’est ainsi que l’épisode est rapporté par les chroniqueurs de la première Croisade, en écho à un passage de la Bible racontant comment l’armée israélite de Jonathan, fils de Saül, arriva dans une forêt où « il y avait tant de miel qu’il paraissait jaillir du sol » (Livre de Samuel  14, 25). La « canne de miel » était en réalité de la canne à sucre, un produit précieux consommé en Inde depuis déjà deux millénaires. Sa culture s’était répandue en Asie et, par l’intermédiaire des Arabes musulmans, était arrivée jusqu’au Nord de l’Afrique et en Andalousie historique. Les techniques qui permettaient de transformer le jus de canne en cristaux, développées en Inde depuis le Ve siècleet perfectionnées par les Arabes, ont facilité alors son transport, ce qui a permis à sa consommation de croîtrerapidement. Mais ce sont les Croisades qui ont définitivement introduit en Europe chrétienne ce produit bientôt connu sous sa dénomination arabe : sukkar. Dans la civilisation musulmane, le sucre n’est pas directement cité dans le saint coran, mais l’est maintes fois à travers l’évocation des dattes et du miel. Les bienfaits des glucides composant ces deux aliments, aux vertus de panacée, sont cependant l’objet de versets coraniques et de hadiths prophétiques, notamment le miel. « …De leurs entrailles sort une boisson de couleur variée qui sert de remède à l’homme …», Sourate An–nahl(les abeilles) – Verset 69. En Algérie, comme partout ailleurs et depuis la plus haute antiquité, les gens consommaient du miel. A son avènement, le sucre sera réservé à des usages médicinauxet à des fins nutritionnelles, gustatives et de conservation. Initialement, les gens mâchaient la canne à sucre brute pour en extraire sa douceur. Qu’elle provienne de la canne à sucre ou de la betterave sucrière, cette matière cristallisée est vite devenue un produit de consommation large et courante. Mais comme le disait un célèbre philosophe et encyclopédiste européen du 18ème siècle, aujourd’hui et demain, « usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux ». Il est vrai que le mieux est l’ennemi du bien et que le pire est toujours l’ami de l’excès. Alors restons de tout temps fidèles à la recommandation de modération qui est une vertu cardinale en Islam, religion du juste milieu. Le plaisir lié à la consommation a un prix, et la santé a un coût. La consommation du sucre correspond donc à des besoins auxquels on doit répondre par la pondération et la sobriété. Elle relève en même temps d’une tradition sociale et culturelle, et c’est aussi tout un art. Du point de vue artistique, un outil artisanal de haute valeur esthétiqueen Algérie, le « tafadis », une création culturelle touarègue, est le symbole matériel par excellence de la tradition sucrière chez les Berbères. En usage chez les « Kel Tamasheq », le peuple de langue Tamasheq, à savoir les « Kel Tagelmust », ceux qui portent le voile, ou encore les « Imajeghen », le peuple libre du Kel Ahaggar ou de l’Aïr, le « tafadis » est un marteau casse-sucre ou casse-sel, parfois un véritable bijou gravé. Mot purement amazighe, « tafadis » provient de la racine « afdhess » qui signifie, selon ses différentes déclinaisons régionales, briser, fendre, casser, concasser, pulvériser, broyer à l’aide d’un marteau ou d’un martelet. La racine « afdhess » a donné naissance à « thafdhist », le marteau. En bois antique, en laiton, en cuivre, en argent ou en bronze, le « tafadis » est fabriqué par les forgerons Touaregs qui le décorent parfois de motifs géométriques ciselés et le munissent aussi d’un anneau de suspension à son extrémité, orné d’une tête zoomorphe. Le « tafadis »est également un élément muséal, objet de collections ethnographiques durant la colonisation de l’Algérie et de pays d’Afrique subsaharienne. Aujourd’hui comme hier, le sucre constitue un élément central de la culture saharienne. Si la canne à sucre était cultivée dès le Xème siècle en Afrique du Nord, le sucre produit à l’époque était connu dans les cours européennes sous le nom évocateur de « sucre de barbarie ». La colonisation du Sahara et la large diffusion du thé ont favorisé l’importation dans les colonies nord-africaines de pains de sucre raffinés et moulés en France. Et c’est avec un « tafadis » que l’on fendait ou émiettait ces pains de sucre pour satisfaire au rituel culturel de la consommation des fameux « trois thés » des Touaregs. Le sucre constituait ainsi un aliment de luxe en même temps qu’un bien de prestige pour les populations sahariennes d’Algérie et du Sahel : les pains de sucre étaient offerts, précieusement conservés et parfois exhibés comme des richesses, notamment lors des cérémonies de mariage. Responsables politiques, militaires, colons et voyageurs européens, Français notamment, les offraient pour établir des relations avec les notables locaux. La politique de pénétration coloniale du Sahara algérien fut surnommée d’ailleurs la « politique du pain de sucre ». « Tafadis », c’est finalement le symbole de la tradition sucrière chez les Touaregs et dans le pays. Le ramadan est un mois sacré et sucré. Le sucre est d’autre part au cœur de la tradition de « l’assiette rendue ». En Algérie, on aime partager nos plats avec le voisin, y compris le « tajine lahlou ou lhèm lahlou » qu’on consomme durant le ramadan comme un « fèl », un bon présage pour une année « sucrée », une année de prospérité. En retour, c’est un plat garni qui est retourné au généreux voisin ou, à défaut, c’est un paquet de sucre qui est renvoyé. Le sucre est ici symbole de générosité, de partage, de convivialité. Il est ci un code social. C’est à partir de cette profondeur culturelle et de cette dimension sociale que

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(TASK FORCE) قوى ضاربة صناعية من أجل مشاريع استثمارية جديدة

تم اليوم الإثنين 16 ديسمبر 2024 التوقيع على ثلاث اتفاقيات إطار لتجسيد شراكة استراتيجية بين الشركة القابضة لإدارة وتنمية الأصول والموارد « MADAR » وكل من الشركة القابضة الجزائرية « AGM » للتخصصات الكيمياوية الجزائرية « ACS »، الشركة الوطنية لصناعة الحديد « SNS » والشركة القابضة للصناعات الميكانيكية وقد تم توقيع هذه الاتفاقيات من طرف الرؤساء المدراء العامين لهذه الشركات بحضور وزير الصناعة والإنتاج الصيدلاني، السيد سيفي غريب وتحدد هذه الاتفاقيات الإطار العام للتعاون بين الأطراف الموقعة لإعطاء ديناميكية جديدة للعلاقات التي تربط هذه المجمعات الصناعية وتعزيزها بغية تحقيق تنسيق وتناسق أكبر بينها، تطوير الأنشطة الحالية وإطلاق مشاريع استثمارية جديدة باستغلال أمثل لإمكانيات وقدرات كل مجمع والفرص المتاحة أمامه وتتيح هذه الاتفاقيات سواء تمويل مباشر من MADAR لإطلاق مشاريع استثمارية جديدة لمجمعات ACS، SNS و AGM، الدخول في شراكة مباشرة معها عن طريق الحصول على أسهم، أو إنشاء شركات مختلطة لتجسيد هذه المشاريع وتأتي هذه الاتفاقيات في إطار التوجيهات التي أسداها السيد غريب في لقاءاته التقييمية مع مختلف المجمعات الصناعية، والتي شدد فيها على ضرورة تجسيد تعاون وتناسق بين مختلف هذه المجمعات، من جهة، والقطاع الصناعي والقطاعات الأخرى، من جهة أخرى. وفي هذا الخصوص، رحب الوزير بتوقيع هذه الاتفاقيات التي ستسهل إطلاق وبعث مشاريع ملموسة في مجالات الصناعات الكيميائية، الصناعات الميكانيكية وصناعات الحديد والصلب مشددا على ضرورة التسريع في تجسيدها ووضعها حيز الخدمة. وتملك المجمعات الصناعية، يضيف السيد غريب، إمكانيات كبيرة وهامة يجب استغلالها سريعا بكل الوسائل الممكنة مؤكدا بعث شراكات استراتيجية بين مختلف المجمعات الصناعية من أجل نجاعة اقتصادية فعالة من خلال قوى ضاربة « TASK FORCE »

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UNEP: un réservoir d’idées, un brainbox économique ,Institut de l’entreprise et des politiques économiques – Polit-Eco.

ALGER – L’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) vient de lancer un groupe de réflexion « think-tank » économique, d’expertises et de débat, dénommé « Institut de l’entreprise et des politiques économiques – Polit-Eco ». Il s’agit d’ »un groupe de réflexion, un réservoir d’idées, un brainbox économique œuvrant essentiellement pour la prospérité de l’entreprise algérienne, le développement adjacent du secteur public, la promotion et la progression du partenariat public-privé », selon un communiqué de l’organisation patronale. Ce think-tank « trouve sa raison d’être dans la conviction que les secteurs public et privé, par la force et la dynamique de leurs entreprises, constituent le moteur du progrès économique et social », explique l’UNEP ajoutant que la réflexion « active » de l’institut « Polit-Eco » traduira régulièrement les priorités des pouvoirs publics « en matière de réduction continuelle de la dépendance à l’égard des hydrocarbures et de l’étranger ». Soulignant l’intérêt de l’existence d’un réseau de think-tanks « diversifié et étoffé » au profit de l’économie nationale, l’UNEP estime ce type d’entité comme pouvant prémunir le pays de toutes les formes de vulnérabilités pouvant menacer son économie, sa sécurité alimentaire, sa sécurité sanitaire et sa sécurité environnementale. Selon l’organisation patronale, « Polit-Eco » œuvrera  en synergie avec l’ensemble des acteurs de la réflexion et de la production économiques, tels que les chefs d’entreprises, les experts, les universitaires, les chercheurs et les acteurs politiques devant contribuer « au décloisonnement progressif des mondes économique, politique et universitaire, et à l’association de la société civile à sa réflexion ». Il aura nécessairement pour objectif d’asseoir sa future notoriété en tant que business think-tank, à travers ses travaux et son réseau de contributeurs, ajoute l’organisation soulignant que « dans le souci d’assurer plus de couverture régionale, avec ses sections locales, et avec l’appui des secteurs d’activité économique composant l’UNEP, il apportera par ailleurs sa propre contribution à l’évaluation objective, nécessaire et utile des règlementations, des procédures, des lois, des pratiques et autres facteurs objectifs qui entraveraient le bon fonctionnement du secteur économique public et, plus largement, de l’économie nationale ». Centré pleinement sur le champ national mais tourné aussi vers l’International, il intégrera par conséquent dans sa réflexion l’analyse de modèles étrangers susceptibles d’inspirer positivement les politiques publiques, selon le communiqué. En outre, ce think-tank élaborera pour les pouvoirs publics des recommandations régulières en mobilisant un réseau pluridisciplinaire d’experts nationaux et internationaux. Certaines recommandations seront mises en débat à travers des publications et diverses formes d’événements organisés périodiquement, prévoit l’UNEP. « En résumé, c’est un think-tank qui remplira principalement une mission d’éclairage, on apportant une analyse claire utile sur des questions essentielles d’actualité et de prévision, en préconisant des pistes d’amélioration concrètes et en éclairant, de manière prospective, les défis de croissance qui se présentent au pays », conclut le document.

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