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               Allocution de Monsieur le Président de l’UNEP

A l’occasion du Diner-Débat animé par le Pr. Taïeb HAFSI                                          Hotel Sheraton, Alger, Mardi 17 juin 2025 Monsieur le Ministre ??? Monsieur le Président du CNES ??? Mesdames & Messieurs les PDG des entreprises, Monsieur le Directeur Général de MDI, Monsieur le Professeur HAFSI, Mesdames et Messieurs les représentants de la presse Chers invités, C’est pour moi un honneur et un réel plaisir d’accueillir aujourd’hui, au nom de notre organisation patronale le professeur Taïeb HAFSI, professeur émérite à HEC Montréal à l’occasion de cette conférence consacrée à un sujet d’une importance stratégique pour notre organisation. Entreprises publiques : Management stratégique et défis du bien commun, tel est le thème choisi par Si Taïeb pour notre rencontre débat d’aujourd’hui, rencontre qui s’inscrit dans le cadre du programme d’activités scientifiques et techniques initié par l’Institut POLIT-ECO, un Think-Tank mis sur pied par l’UNEP et ouvert à toutes les compétences algériennes. Ce Think Tank qui se veut un moteur de transformation et de rayonnement du secteur public, ambitionne de jouer un rôle stratégique en tant que laboratoire d’idées permettant à la fois d’anticiper les enjeux futurs grâce à une réflexion prospective et des analyses stratégiques et de proposer des solutions innovantes pour moderniser la gestion et améliorer la gouvernance et la performance des entreprises publiques. Il se veut aussi un espace qui favorise le dialogue entre les acteurs publics, privés et renforcer ainsi l’image et l’impact de notre organisation dans le débat public et auprès des décideurs. Si Taïeb est une figure emblématique du management stratégique. Titulaire d’un Master en management du MIT et d’un PhD en administration des affaires de Harvard Business School, il a rejoint HEC Montréal en 1984, où il a occupé la chaire Strategy and Society, puis devient titulaire de la chaire Walter J. Somers en management stratégique international de 2000 à 2020. Il enseigne également à la prestigieuse université canadienne McGill et à l’ESSEC Paris. Il a été nommé professeur émérite en avril 2023, après 38 ans de carrière à HEC Montréal. Professeur primé, chercheur influent, avec un engagement fort dans l’action sociale et la philanthropie. Son influence s’étend au-delà du Canada grâce à ses contributions éditoriales, son leadership académique et son engagement sociétal. Mesdames & Messieurs Les entreprises publiques occupent une place singulière dans notre paysage économique. Elles sont, à la fois, instruments de politiques publiques, catalyseurs de développement et acteurs économiques à part entière, souvent dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, les transports, ou encore les télécommunications. Leur mission dépasse la simple logique de rentabilité : elles portent en elles une responsabilité sociale, territoriale et parfois même historique. Cependant, leur pilotage stratégique, tout comme leur gouvernance, soulèvent de nombreux défis. Comment conjuguer performance économique et exigence d’intérêt général ? Quelle autonomie donner aux entreprises et aux dirigeants tout en assurant la redevabilité vis-à-vis de l’État et des citoyens ? Comment éviter que la lourdeur administrative ne freine leur agilité dans un environnement concurrentiel de plus en plus complexe et mondialisé ? Ce sont là des questions fondamentales, et nous sommes particulièrement privilégiés aujourd’hui d’avoir avec nous un éminent spécialiste pour y apporter son éclairage. Mais permettez-moi, avant de lui céder la parole, de saluer les efforts considérables déployés par les pouvoirs publics et à leur tête Monsieur le Président de la République en faveur du renforcement, de la modernisation et de la compétitivité des entreprises publiques. Ces dernières années, des réformes structurelles ont été engagées avec courage et lucidité : Le patronat public, que j’ai l’honneur de représenter, s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Il est notre responsabilité collective d’accompagner cette ambition en développant une culture stratégique forte, orientée vers l’impact, la performance et l’innovation. Mesdames & Messieurs Le Professeur HAFSI, que nous avons l’honneur d’accueillir, est une sommité dans le domaine de la stratégie d’entreprise. Ses travaux font autorité et nourrissent la réflexion aussi bien dans le monde académique que chez les décideurs publics et privés. Son expertise nous aidera, j’en suis certain, à mieux comprendre les leviers d’une gouvernance efficace, à l’aune des impératifs contemporains d’efficacité, de transparence et de responsabilité. Je tiens à le remercier chaleureusement pour sa présence parmi nous aujourd’hui. Et je tiens par la même occasion à remercier vivement Si Brahim Benabdeslem qui a été « l’artisan » de cette initiative. Mesdames et Messieurs, Votre présence nombreuse ici témoigne non seulement de l’intérêt croissant pour les enjeux stratégiques dans un monde en perpétuelle mutation, mais aussi de la volonté partagée, au sein du patronat public, de faire de la réflexion de haut niveau un levier d’action et de transformation. Je ne serai pas plus long, car nous sommes venus nombreux pour écouter, apprendre, débattre. Je vous invite donc à accueillir avec moi, avec toute l’attention et l’intérêt qu’il mérite, le Professeur Taïeb HAFSI en souhaitant à toutes et à tous une conférence aussi stimulante qu’inspirante. Merci pour votre attention.

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MADAR, du rêve à la réalité

une institution modeste produisant du tabac et des allumettes appelée SNTA à un géant industriel nommé MADAR. Charaf Eddine Amara ne possédait ni baguette magique ni anneau de Salomon lorsqu’il franchit pour la première fois les portes du bureau de la SNTA en qualité de directeur général, arrivant d’Annaba. Mais il détenait l’idée, la vo-lonté et l’amour de la perfection. À cette époque, l’État avait décidé de conclure un partenariat avec un partenaire émirati, à travers STAEM, pour la production et la distribution de tabac. C’est alors que ce directeur général ambitieux et visionnaire décida de faire de la production de tabac une activité secondaire et marginale dans un avenir proche. Il conçut un changement radical, commençant par donner le nom de MADAR à l’institution, qui devint un complexe économique, et la machine se mit en marche avec une volonté de fer. La quête de dirigeants alliant compétence et intégrité ne fut pas aisée, d’autant plus que Charaf Eddine Amara avait placé le critère de la jeunesse au sommet de ses exigences. Il avait besoin d’une énergie intelligente, disposée à la réalisation et maîtrisant la gestion. La phase de sélection prit un temps considérable jusqu’à ce que soit constituée l’équipe chargée de se tenir en première ligne du combat. Puis commença l’expansion et le déploiement, si bien que MADAR se retrouva partenaire des hôtels les plus prestigieux, des plus grands complexes touristiques et des entreprises économiques d’envergure. Lorsque le président Abdelmadjid Tebboune définit les priorités nationales en matière de développement, ce géant industriel se trouvait prêt à répondre à l’appel. Il prit sur ses épaules le sauvetage des entreprises saisies par la justice et la garantie de leur pérennité, répondant simultanément à l’appel du Président visant à assurer l’autosuffisance et la sécurité alimentaire. Le complexe lança une vision différente et initia de grands projets dans les domaines des huiles, du sucre, des céréales et de l’alimentation en général Parallèlement à tout cela, MADAR devint une référence recherchée par les entreprises naissantes et un compagnon important pour les talents économiques et les compétences jeunes dans de nombreux domaines du développement. Comme il était prévu, la production et la distribution de tabac ne constituent plus qu’une activité marginale au sein de MADAR comparativement aux institutions économiques affiliées au complexe, créées pour être un édifice développemental par excellence. Z.B.M du Ebourse. article publié le jeudi 05 Juin 2025 n°1131

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Sidi Bel Abbes : relance de l’activité industrielle de l’Entreprise nationale des industries électroniques.

L’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel Abbes prévoit la relance de son activité industrielle et la commercialisation de certains produits, d’ici le mois de juin prochain, a annoncé, mardi, le Président-directeur général de cette entreprise publique, M. Mohamed Abbas Bourassi. M. Bourassi a expliqué à l’APS que, « dans le cadre d’une stratégie nationale visant à relancer les industries électroniques et à renforcer la production locale, l’ENIE a entamé la production de téléviseurs intelligents (SMART-TV) qui seront commercialisés, à partir du début du mois de juin, à travers divers points de vente », signalant qu’il est « est prévu, dans un premier temps, de mettre sur le marché environ 7.000 unités de 32, 43 et 55 pouces ». Concernant la fabrication de machines à laver, le responsable a révélé que la production débutera, dans les prochains jours au niveau de l’unité de fabrication de Telagh, dans la même wilaya, avec une première série de 1.000 unités destinées à la commercialisation. Et d’ajouter: « l’objectif est de poursuivre cette opération pour augmenter progressivement la production afin de répondre à la demande du marché ». Par ailleurs, ENIE prévoit également, à partir du mois de juin, la production et la commercialisation de 10.000 terminaux de paiement électronique (TPE), dans le cadre d’un accord conclu avec une société de services bancaires, selon les précisions de M. Bourassi. Il a ajouté qu’une application sera développée pour améliorer les fonctionnalités du paiement électronique. Pour rappel, l’Entreprise nationale des industries électroniques s’emploie à renforcer la production des dispositifs de paiement électronique. L’ENIE a déjà fabriqué 30.000 unités en collaboration avec Algérie-Poste et prévoit d’en produire davantage pour répondre aux besoins des banques et des institutions financières, tout en s’efforçant d’adapter ses produits aux technologies modernes.

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le sommet des agences africaines de promotion des investissements prévu en septembre prochain

Le sommet du groupement des agences africaines de promotion des investissements sera organisé au mois de septembre prochain à Alger, en marge de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), a annoncé, mardi dans un communiqué, l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI). Les préparatifs pour l’organisation de ce sommet ont été discutés lors d’une rencontre tenue au siège de l’AAPI entre le directeur général de l’Agence, Omar Rekkache, et le PDG de l’Association mondiale des agences de promotion des investissements (World Association of Investment Promotion Agencies – WAIPA), Ismail Ersahin, précise la même source. Organisé en coordination avec WAIPA et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), ce sommet sera « une occasion privilégiée pour mettre en évidence les opportunités d’investissement disponibles sur le continent africain et renforcer l’échange des expériences et des meilleures pratiques entre les différentes agences de promotion des investissements sur le continent », ajoute le communiqué. Par ailleurs, la rencontre a permis d’examiner les moyens de renforcer la coopération entre l’AAPI et WAIPA dans le domaine du développement des mécanismes pour attirer les investissements directs étrangers. Les deux parties ont évoqué les opportunités d’appui technique dont bénéficie l’AAPI en tant que membre de WAIPA depuis janvier 2024, notamment à travers la participation aux différentes activités et programmes visant à développer les compétences et à renforcer les expériences. Fondée en 1995, l’Association mondiale des agences de promotion des investissements (WAIPA) représente une plateforme internationale dédiée au renforcement des partenariats entre les agences de promotion des investissements à travers le monde entier et à la facilitation de la coopération entre elles pour attirer les investissements directs étrangers.  Aps.

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le ministre de l’Industrie inaugure la raffinerie de sucre « Tafadis » à Larbatache

Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a procédé jeudi à Boumerdes, à l’inauguration officielle et à la mise en service de la raffinerie de sucre « Tafadis », filiale de Madar Holding, dans la zone industrielle de Larbaàtache, à l’Ouest de la wilaya, en présence des autorités locales et de nombre d’opérateurs et organismes concernés par le projet. Dans une déclaration à la presse en marge de cette inauguration, le ministre a déclaré que l’Algérie « assiste aujourd’hui, avec fierté », à la mise en service de cette infrastructure industrielle, saluant « les cadres nationaux qui ont relancé et mené à terme la réalisation de ce projet, constituant une fierté pour le pays ». Ce complexe, inauguré dans le cadre de la mise en oeuvre des instructions du président de la République relatives à la relance des unités de production récupérées par l’Etat, « permettra de satisfaire tous les besoins du marché national en sucre et de s’orienter vers l’exportation vers les marchés mondiaux », a-t-il ajouté. Le ministre a, également, estimé que la relance de cette unité de production représente « un défi pour l’industrie et pour les cadres algériens compétents qui ont réussi à redonner vie à cette infrastructure industrielle vitale et prometteuse tant par sa capacité que par la qualité exceptionnelle du sucre produit ». A noter que la capacité de production prévisionnelle de ce complexe, construit sur une superficie de 14 hectares, est de 2000 tonnes/Jour, dont 1350 tonnes de sucre blanc raffiné, 450 tonnes de sucre liquide industriel et 200 tonnes de sucre roux raffiné, à travers sept (7) unités de production, selon les précisions fournies par M. Charaf-Eddine Amara, PDG du groupe Madar. Cette usine, saisie par une décision définitive de la justice et acquise par le Groupe public « Madar-Holding », est équipée de technologies les plus avancées dans le domaine. Elle générera 650 emplois directs et dispose d’une capacité de stockage de 62.000 tonnes de matières destinées au raffinage du sucre, soit l’équivalent d’un mois de production. Concernant le dossier de la construction automobile locale, le ministre a annoncé la tenue, samedi prochain, d’une rencontre avec la participation de différents acteurs du secteur, en vue « de l’examen de la question de l’intégration dans la construction automobile et des pièces de rechange ». « Nous sommes déterminés à aller de l’avant avec des méthodes scientifiques rigoureuses afin de répondre aux besoins des citoyens en matière de véhicules, en quantité, qualité et prix, tout en soutenant et en valorisant l’industrie algérienne », a- t-il affirmé, en outre. En réponse à une question sur la numérisation du secteur, M.Ghrieb a assuré que le secteur de l’industrie est sur le point « d’introduire la numérisation dans toutes ses procédures, en raison de son importance capitale ».

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transparence des investissements et renforcement de la place économique de l’Algérie

Des experts économiques ont salué la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, d’installer et d’activer le guichet unique dédié à l’investissement et les deux instances chargées respectivement de l’importation et de l’exportation. Cette décision, selon les experts, reflète « une vision prospective claire », à même de consacrer l’efficacité, la transparence et la répartition équitable des investissements, tout en renforçant, à l’avenir, la place de l’Algérie dans les chaînes d’approvisionnement et d’exportation internationales. Dans une déclaration à l’APS, le conseiller international en développement économique, Abderrahmane Hadef, a expliqué que l’instruction du président de la République, lors du Conseil des ministres tenu dimanche, relative à l’installation et à l’activation, dans un délai d’un mois, du guichet unique dédié à l’investissement, s’inscrit en droite ligne avec les expériences internationales pionnières, d’autant plus que les agences de l’investissement disposent de prérogatives réelles leur permettant de s’acquitter d’un rôle « pivot » dans la mise en œuvre des projets. « Cette décision ne se limite pas à la création d’une simple structure de coordination, mais constitue une concrétisation effective du principe du guichet unique en tant qu’autorité décisionnelle, c’est à dire le transfert des prérogatives administratives liées à l’octroi d’autorisations, au suivi des projets et à la levée des obstacles vers l’instance du guichet », a-t-il dit. S’agissant de l’installation et de l’activation des deux instances nationales chargées de la régulation de l’importation et de l’exportation, le même expert a expliqué que cette décision reflète « une prise de conscience croissante de la nécessité de réorganiser le commerce extérieur selon une démarche stratégique en adéquation avec les enjeux de la transition économique ». Pour lui, cette mesure permettra d’aller au-delà du caractère administratif ayant caractérisé la gestion du commerce extérieur pendant des décennies, à travers l’installation de deux instances performantes et efficaces chargées de réguler, d’orienter et de contrôler les activités du commerce extérieur sur des bases scientifiques et stratégiques, ce qui contribuera à l’amélioration des indicateurs de la balance commerciale et de la balance des paiements ». M. Hadef a indiqué que ces réformes permettront d’insuffler « une nouvelle dynamique à l’investissement, et de renforcer la place de l’Algérie dans les chaînes d’approvisionnement et d’exportation internationales, mais aussi de rejoindre les économies émergentes dans les années à venir ». De son côté, l’expert Abdelkader Slimani, a qualifié d’ »excellente et bonne » l’instruction du président de la République relative à l’activation du guichet unique dédiée à l’investissement, car, a-t-il dit, elle incarne « l’efficacité économique à travers l’établissement d’une feuille de route nationale pour les investissements au niveau de chaque région ». Etant donné que cette mesure concerne en premier lieu le foncier économique, sa mise en œuvre via le guichet unique, permettra de privilégier les porteurs de projets importants en vue de générer la richesse et l’emploi et, qui plus est, apporter une réelle valeur ajoutée au niveau local. Selon lui, l’installation de ce nouveau mécanisme permettra d’ »accélérer les procédures liées aux projets d’investissement, notamment au niveau local, de décentraliser la décision et d’assurer transparence et équité dans la répartition des investissements dans les wilayas du pays ». S’agissant de la création de deux instances chargées respectivement d’importation et d’exportation, M. Slimani a précisé qu’elles seront des mécanismes efficaces pour renforcer la performance de ces deux activités, grâce à la numérisation, un levier fondamental de la transparence. Rappelant que l’objectif principal demeure la promotion des exportations algériennes hors hydrocarbures, notamment dans des domaines aussi variés que l’agriculture, les matériaux de construction, et les industries manufacturières, l’expert a souligné que l’objectif fixé par les pouvoirs publics vise à atteindre près de 30 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici 2030. = Moutons importés à 40.000 DA : les représentants des consommateurs et commerçants saluent la décision = En ce qui concerne le prix national unifié de 40.000 DA fixé pour les moutons importés en prévision de l’Aïd El-Adha, approuvé par le Conseil des ministres, le coordinateur national de l’Association de protection et d’orientation des consommateurs et de leur environnement (APOCE), Fadi Tamim, a salué cette décision, affirmant qu’elle « reflète les efforts des autorités publiques pour permettre à un million de familles algériennes d’acquérir leurs moutons à un prix raisonnable ». Soulignant que cette mesure a été largement saluée par les Algériens, l’intervenant a indiqué la décision du président de la République d’importer un million de moutons constitue « un défi majeur » nécessitant la conjugaison des efforts de plusieurs secteurs ministériels. Le président de la Fédération algérienne des consommateurs (FAC), Zaki Hariz a, quant à lui, salué la décision de fixer le prix du mouton importé, qu’il a qualifié de « juste et accessible aux familles à revenu moyen », estimant que cette mesure devrait faire baisser davantage les prix du mouton local. Il a mis l’accent sur la nécessité de prendre des mesures pour établir « un équilibre sur le marché des viandes rouges », tout au long de l’année, à travers la production locale, en encourageant les investisseurs et les éleveurs et en renforçant la production des aliments pour bétail, rappelant l’importance de cette filière stratégique dans la sécurité alimentaire du pays. L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), par la voix de son secrétaire général, Issam Bedrissi, a également salué cette décision qui traduit « les efforts de l’Etat pour améliorer le pouvoir d’achat des Algériens et renforcer ainsi la cohésion sociale ». Selon le responsable de l’UGCAA, cette mesure barrera la route aux spéculateurs, aux intermédiaires et ceux qui activent sur le marché parallèle qui sont à l’origine de la flambée des prix des moutons notamment à l’approche de l’Aïd ». Pour sa part, le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), El Hadj Taher Boulenouar s’est félicité de la décision de fixer le prix des moutons importés, précisant qu’elle aura un effet positif sur les prix, les quantités importées garantissant la disponibilité, en sus de la production locale. Aps.

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Assurances: un chiffre d’affaires de 181,3 milliards DA en 2024 (+4,4%)

Le marché national des assurances a enregistré, en 2024, un chiffre d’affaires de 181,3 milliards de dinars (DA), en hausse de 4,4 % par rapport à l’exercice précédent, selon la note de conjoncture du Conseil national des assurances (CNA), publiée à l’issue du quatrième trimestre de l’année. La branche des assurances de dommages a dominé le marché avec une part de 83 %, réalisant un chiffre d’affaires de 150,4 milliards DA (+2,9 %), suivie des assurances de personnes, qui ont atteint 20,1 milliards DA (+3,2 %), précise le bilan publié sur le site du CNA. Le nombre total de contrats souscrits (hors acceptations internationales en réassurance) a atteint 15,4 millions, en légère hausse de 1,1 % par rapport à 2023. La progression du chiffre d’affaires des assurances de dommages est principalement portée par les branches automobile (+7,2 %), agricoles (+17,5 %) et crédit (+8,6 %), selon la même source. L’assurance automobile, représentant 47,3 % du total de la production des assurances de dommages, a généré un chiffre d’affaires de 71,2 milliards DA en 2024, soit une croissance de 7,2 % contre 1,6 % en 2023. Cette évolution s’explique notamment par la hausse des garanties facultatives, qui constituent 79,6 % de la production de cette branche. Le CNA attribue également cette performance à l’augmentation des importations de véhicules de moins de trois ans, ainsi qu’à l’application du plafonnement des réductions tarifaires, limitées à 50 %. Les garanties obligatoires liées à la branche automobile ont représenté 20,4 % de la production, en hausse de 3,6 %, en lien avec la hausse du nombre de contrats souscrits. Parmi les autres branches, les assurances agricoles ont clôturé l’exercice sur une progression de 17,5 % (2,4 milliards DA), tandis que celles relatives à l’incendie et aux risques divers ont reculé de 0,8 % (65,5 milliards DA), et celles du transport ont enregistré une baisse de 8,6 % (7,8 milliards DA). Concernant l’activité des assurances Takaful, récemment introduite sur le marché, elle a généré une contribution de 749,3 millions DA, en forte croissance de 248,8 %. Ce montant est réparti entre le Takaful général (402,5 millions DA) et le Takaful familial (346,8 millions DA). En matière de réassurance, la Compagnie centrale de réassurance (CCR) a enregistré un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards DA en affaires internationales, en hausse de 32,2 % par rapport à 2023. Cette progression est notamment portée par la branche incendie, qui représente 67,7 % des acceptations internationales (6,7 milliards DA, +26,9 %), suivie de la branche engineering (12 % de part de marché). Les indemnisations internationales versées par la CCR ont atteint 4,4 milliards DA en 2024, en baisse de 8,4 %, en raison notamment d’un recul de 23,7 % des indemnisations liées à l’assurance incendie. Pour l’ensemble des sociétés d’assurances, les sinistres déclarés ont totalisé 94,4 milliards DA (+4,3 %), tandis que les indemnisations versées se sont élevées à 81,1 milliards DA, pour un total de 1,8 million de dossiers réglés. Enfin, les sinistres restant à payer à fin 2024 sont estimés à 119,8 milliards DA, pour plus de 1,6 million de dossiers en instance.

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35 milliards de DA de chiffre d’affaires et développement entre 60 et 70 médicaments en 2025 : Saidal se dope

Le Groupe Saidal envisage d’augmenter son chiffre d’affaires pour l’année 2025 à 35 milliards de dinars (mds da), soit plus de 45% par rapport à 2024, a annoncé le directeur général du groupe public, Abdelouahad Grimes. Cette augmentation trouve son explication dans le lancement de la production de plusieurs types de médicaments biotechnologiques à haute valeur. Le groupe se prépare à lancer la production de certains médicaments biotechnologiques, notamment pour le traitement du cancer et de l’hémophilie au niveau de l’unité Saidal de Constantine. Au sujet des médicaments génériques, M. Grimes a fait état d’un plan de développement de 135 produits, parmi lesquels 35 médicaments ayant fait l’objet d’essais préliminaires et dont l’enregistrement sera bientôt finalisé avant leur commercialisation prochainement.Dans son propos, le premier responsable de Saidal annonce que le groupe développera entre 60 et 70 médicaments avant la fin de l’année en cours grâce aux efforts des experts locaux, en collaboration avec des spécialistes étrangers. Et annonce que la commercialisation des stylos d’insuline produits localement par les laboratoires Saidal sera lancée avant la fin du mois de mars. «L’Algérie a franchi des pas importants en matière de production de médicaments, le taux de couverture de la production locale du marché national ayant atteint 76,8%», indique le même responsable. L’année 2025 s’annonce riche pour Saidal. Elle verra également le lancement de la production de la matière première pour la fabrication de médicaments afin de faire de l’Algérie un leader en Afrique et au Moyen-Orient dans l’industrie pharmaceutique. Quant à la stratégie d’exportation, le groupe a réussi, en 2024, à enregistrer ses produits dans 13 pays africains et à accéder à de nouveaux marchés en dépit des difficultés et la concurrence rencontrées.A l’avenir, le groupe ambitionne de s’étendre vers des marchés mondiaux, au-delà de l’Afrique, en misant sur la pro-activité, l’étude minutieuse et la spécificité de chaque marché ciblé et le développement logistique. Aussi, il convient de souligner que Saidal a engagé plusieurs principaux projets, notamment celui de la thérapie cellulaire à Sidi Abdellah.Ce traitement innovant, apparu il y a 20 ans, vise à prendre en charge plusieurs maladies complexes comme le cancer, les AVC, les brûlures et la sclérose en plaques. Par ailleurs, il convient de noter que Saidal a signé avec le Commissariat à l’énergie atomique (Comena), un accord de coopération portant sur la production et la fabrication locale de produits radiopharmaceutiques visant à pallier le manque de ce type de produits utilisés dans le diagnostic et le traitement de plusieurs maladies incurables. Selon cet accord, Saidal fournira des produits radiopharmaceutiques à des fins de diagnostic dans un délai d’une année, et mettra à disposition les produits à usage thérapeutique après une année et demie de la signature de cet accord stratégique. F. I. – El Moudjahid

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Introduction en bourse de la BDL : Un tournant historique pour le marché financier

La Bourse d’Alger a franchi une nouvelle étape majeure, avec l’introduction officielle, jeudi dernier, de la Banque de Développement Local (BDL), devenant ainsi le deuxième établissement bancaire public coté après le Crédit Populaire d’Algérie (CPA). L’opération de cotation des actions de la BDL a été lancée au siège de la Bourse d’Alger par le directeur général du Trésor public, Hadj Mohamed Sebaa, représentant le ministre des Finances, M. Abdelkrim Bouzred, en présence du directeur général par intérim de la BDL, Mohamed Mebarek, et du directeur général de la Société de gestion de la Bourse des valeurs mobilières (SGBV), Yazid Benmouhoub, ainsi que du président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB), Youcef Bouzenada, du délégué général de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), Rachid Belaid, et de cadres du secteur financier. Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de relance du marché financier impulsée par le Président de la République, a rencontré un succès retentissant. L’offre publique de 44,2 millions d’actions, représentant 30 % du capital de la BDL, a été souscrite à 100 % avant même la fin de la période prévue, mobilisant un montant total de 61,88 milliards de dinars.La répartition des souscriptions témoigne d’un fort engouement des investisseurs particuliers, qui ont acquis 79,2 % des actions proposées, suivis des investisseurs moraux (17,23 %) et institutionnels (3,57 %). Dans son discours d’ouverture, Yazid Benmouhoub, directeur général de la Bourse d’Alger, a souligné l’importance de cette introduction pour le dynamisme du marché des capitaux. « Avec l’ouverture du capital de la BDL, le capital total de la Bourse d’Alger s’élève désormais à 733 milliards de dinars. Ces chiffres et indicateurs reflètent la confiance des investisseurs et des entreprises dans ce marché prometteur, qui représente une nouvelle étape pour une expansion accrue et une innovation renforcée », a-t-il déclaré. Il a également mis en avant le rôle de la Bourse comme levier de financement pour les entreprises en quête de croissance : « Accéder au marché financier n’est pas seulement une réalisation financière, c’est également un témoignage d’une vision ambitieuse, d’efforts soutenus et d’un engagement fort envers la croissance, la transparence et la durabilité. C’est aussi un indicateur de bonne gouvernance qui renforce la position des entreprises sur le marché, leur offrant l’opportunité d’élargir leurs activités et d’attirer davantage d’investissements pour atteindre leurs objectifs futurs », a-t-il précisé. Pour sa part, Mohamed Mebarek, directeur général par intérim de la BDL, a salué cette opération qui marque un tournant pour la banque et pour le secteur financier algérien. De son côté, Hadj Mohamed Sebaâ, représentant du ministre des Finances, a replacé cette opération dans le cadre plus large des réformes économiques engagées par l’État : « L’introduction en bourse de la BDL est une étape majeure dans le processus de relance du marché financier algérien.Elle concrétise les efforts des autorités publiques pour réformer le système financier, conformément aux directives du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il a également souligné le rôle stratégique de la Bourse d’Alger dans la modernisation du secteur financier. Le président de la COSOB, Youcef Bouzenada, a quant à lui insisté sur la croissance exponentielle de la Bourse d’Alger, qui a connu une envolée spectaculaire en 2024 et 2025. « La cloche a retenti trois fois cette année, et la valeur boursière a progressé de plus de 1 000 %, passant de 76 milliards de dinars à plus de 700 milliards de dinars. C’est une performance historique qui reflète la volonté politique et la mobilisation des acteurs du marché. » Pour renforcer cette dynamique, Bouzenada a évoqué les réformes réglementaires en cours visant à attirer davantage d’entreprises vers la Bourse : « Nous travaillons intensivement au niveau de la Commission de régulation de la bourse pour améliorer le cadre réglementaire et avons déjà publié le nouveau règlement général de la Bourse. Nous attendons prochainement la publication du règlement sur les fonds d’investissement en capital-risque, ainsi qu’un nouveau texte sur les informations à publier par les sociétés cotées pour garantir une transparence accrue et mieux protéger les investisseurs. » Samia Boulahlib – El Moudjahid

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شرف الدين عمارة: 2025 « سنة حاسمة » للإقتصاد الجزائري

أكّد رئيس الاتحاد الوطني للمقاولين العموميين، شرف الدين عمارة، أنّ العام 2025 يمثّل « سنة حاسمة » بالنسبة للجزائر. أتى ذلك في لقاء نظمه الاتحاد المذكور بالعاصمة، حول « دور المؤسسة في بروز الاقتصاد الجزائري ». وفي كلمته بالمناسبة، أبرز عمارة أنّ العام الحالي يتسم بـ « تسارع اقتصادي ». وأشار إلى رهان الجزائر على تحقيق ناتج محلي خام بـ 400 مليار دولار بحلول العام 2027. ونوّه عمارة إلى مساهمة الاتحاد الوطني للمقاولين العموميين، الذي تأسس قبل 35 سنة. واعتبر عمارة أنّ الاتحاد الوطني للمقاولين العموميين « قوة اقتراح » في المجال الاقتصادي و الاجتماعي الوطني. وأردف: « فكرة الاقتصاد القوي لا تنفصل عن مفهوم الأمن القومي ». وشدّد على أنّ « الاقتصاد المتين يساهم في خلق فرص العمل والحدّ من الفوارق الاجتماعية ». ويعزّز هذا الاقتصاد المتين – يضيف عمارة – في تعزيز قدرات البلاد على مواجهة الصدمات الخارجية. وأشار عمارة إلى انشاء مركز تفكير داخل اتحاد المقاولين الجزائريين، وهو فضاء للتفكير يضم خبراء وباحثين ومديرين وطنيين. وبحسب عمارة، سيعنى المركز بصياغة مقترحات اقتصادية ملموسة. الإذاعة الجزائرية

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