Nom de l’auteur/autrice :administrateur

Veille et medias

UNEP: création d’un think-tank dédié au monde de l’entreprise et aux politiques économiques

L’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) vient de lancer un groupe de réflexion « think-tank » économique, d’expertises et de débat, dénommé « Institut de l’entreprise et des politiques économiques – Polit-Eco ». Il s’agit d’ »un groupe de réflexion, un réservoir d’idées, un brainbox économique œuvrant essentiellement pour la prospérité de l’entreprise algérienne, le développement adjacent du secteur public, la promotion et la progression du partenariat public-privé », selon un communiqué de l’organisation patronale. Ce think-tank « trouve sa raison d’être dans la conviction que les secteurs public et privé, par la force et la dynamique de leurs entreprises, constituent le moteur du progrès économique et social », explique l’UNEP ajoutant que la réflexion « active » de l’institut « Polit-Eco » traduira régulièrement les priorités des pouvoirs publics « en matière de réduction continuelle de la dépendance à l’égard des hydrocarbures et de l’étranger ». Soulignant l’intérêt de l’existence d’un réseau de think-tanks « diversifié et étoffé » au profit de l’économie nationale, l’UNEP estime ce type d’entité comme pouvant prémunir le pays de toutes les formes de vulnérabilités pouvant menacer son économie, sa sécurité alimentaire, sa sécurité sanitaire et sa sécurité environnementale.

Veille et medias

Tafadis, le bijou du sucre

Glucose, fructose, galactose, lactose, saccharose, maltose ; glucides simples ou glucides complexes, le sucre, c’est toute une histoire ! De l’or brun à l’or blanc, c’est l’histoire d’une industrie, l’histoire d’un goût varié, l’histoire du raffinement dans l’assiette et dans le verre ! Produit de cultures agricoles, le sucre c’est finalement de la culture, celle de la civilisation du sucré. Raffiné ou brut, en cristaux roux ou blancs, en poudre ou perlé, en cassonnade, de types demerara, rapadura ou muscovado, en vergeoise, en dés, en petits dominos ou en pains, le sucre c’est aussi la culture du raffinement sociétal. Derrière cet ingrédient indispensable du quotidien, ce partenaire inévitable des instants de fête et reflet magique de divers patrimoines culinaires, se cache aujourd’hui un savoir-faire industriel complexe et un art gastronomique exceptionnel ! Le miel, roi souverain des édulcorants depuis l’Antiquité, est détrôné au Moyen-Âge par l’avènement du sucre, irrésistible constituant exotique et don miraculeux de dame nature ! La canne à sucre, originaire de la Nouvelle-Guinée, a en effet très tôt migré vers l’Asie du Sud-Ouest. Au 6e siècle AEC, les Perses envahissent l’Inde, et s’émerveillent alors de ce « roseau qui donne du miel sans le recours des abeilles ». Sous le règne du légendaire Alexandre le Grand, au 4e siècle AEC, la canne à sucre gagne tout le Moyen-Orient. En 1099, les Croisés découvraient en Palestine des plaines où poussaient « des cannes pleines de miel », une plante fascinante qu’ils ne connaissaient pas, et grâce à laquelle ils purent atténuer la faim durable. C’est ainsi que l’épisode est rapporté par les chroniqueurs de la première Croisade, en écho à un passage de la Bible racontant comment l’armée israélite de Jonathan, fils de Saül, arriva dans une forêt où « il y avait tant de miel qu’il paraissait jaillir du sol » (Livre de Samuel  14, 25). La « canne de miel » était en réalité de la canne à sucre, un produit précieux consommé en Inde depuis déjà deux millénaires. Sa culture s’était répandue en Asie et, par l’intermédiaire des Arabes musulmans, était arrivée jusqu’au Nord de l’Afrique et en Andalousie historique. Les techniques qui permettaient de transformer le jus de canne en cristaux, développées en Inde depuis le Ve siècleet perfectionnées par les Arabes, ont facilité alors son transport, ce qui a permis à sa consommation de croîtrerapidement. Mais ce sont les Croisades qui ont définitivement introduit en Europe chrétienne ce produit bientôt connu sous sa dénomination arabe : sukkar. Dans la civilisation musulmane, le sucre n’est pas directement cité dans le saint coran, mais l’est maintes fois à travers l’évocation des dattes et du miel. Les bienfaits des glucides composant ces deux aliments, aux vertus de panacée, sont cependant l’objet de versets coraniques et de hadiths prophétiques, notamment le miel. « …De leurs entrailles sort une boisson de couleur variée qui sert de remède à l’homme …», Sourate An–nahl(les abeilles) – Verset 69. En Algérie, comme partout ailleurs et depuis la plus haute antiquité, les gens consommaient du miel. A son avènement, le sucre sera réservé à des usages médicinauxet à des fins nutritionnelles, gustatives et de conservation. Initialement, les gens mâchaient la canne à sucre brute pour en extraire sa douceur. Qu’elle provienne de la canne à sucre ou de la betterave sucrière, cette matière cristallisée est vite devenue un produit de consommation large et courante. Mais comme le disait un célèbre philosophe et encyclopédiste européen du 18ème siècle, aujourd’hui et demain, « usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux ». Il est vrai que le mieux est l’ennemi du bien et que le pire est toujours l’ami de l’excès. Alors restons de tout temps fidèles à la recommandation de modération qui est une vertu cardinale en Islam, religion du juste milieu. Le plaisir lié à la consommation a un prix, et la santé a un coût. La consommation du sucre correspond donc à des besoins auxquels on doit répondre par la pondération et la sobriété. Elle relève en même temps d’une tradition sociale et culturelle, et c’est aussi tout un art. Du point de vue artistique, un outil artisanal de haute valeur esthétiqueen Algérie, le « tafadis », une création culturelle touarègue, est le symbole matériel par excellence de la tradition sucrière chez les Berbères. En usage chez les « Kel Tamasheq », le peuple de langue Tamasheq, à savoir les « Kel Tagelmust », ceux qui portent le voile, ou encore les « Imajeghen », le peuple libre du Kel Ahaggar ou de l’Aïr, le « tafadis » est un marteau casse-sucre ou casse-sel, parfois un véritable bijou gravé. Mot purement amazighe, « tafadis » provient de la racine « afdhess » qui signifie, selon ses différentes déclinaisons régionales, briser, fendre, casser, concasser, pulvériser, broyer à l’aide d’un marteau ou d’un martelet. La racine « afdhess » a donné naissance à « thafdhist », le marteau. En bois antique, en laiton, en cuivre, en argent ou en bronze, le « tafadis » est fabriqué par les forgerons Touaregs qui le décorent parfois de motifs géométriques ciselés et le munissent aussi d’un anneau de suspension à son extrémité, orné d’une tête zoomorphe. Le « tafadis »est également un élément muséal, objet de collections ethnographiques durant la colonisation de l’Algérie et de pays d’Afrique subsaharienne. Aujourd’hui comme hier, le sucre constitue un élément central de la culture saharienne. Si la canne à sucre était cultivée dès le Xème siècle en Afrique du Nord, le sucre produit à l’époque était connu dans les cours européennes sous le nom évocateur de « sucre de barbarie ». La colonisation du Sahara et la large diffusion du thé ont favorisé l’importation dans les colonies nord-africaines de pains de sucre raffinés et moulés en France. Et c’est avec un « tafadis » que l’on fendait ou émiettait ces pains de sucre pour satisfaire au rituel culturel de la consommation des fameux « trois thés » des Touaregs. Le sucre constituait ainsi un aliment de luxe en même temps qu’un bien de prestige pour les populations sahariennes d’Algérie et du Sahel : les pains de sucre étaient offerts, précieusement conservés et parfois exhibés comme des richesses, notamment lors des cérémonies de mariage. Responsables politiques, militaires, colons et voyageurs européens, Français notamment, les offraient pour établir des relations avec les notables locaux. La politique de pénétration coloniale du Sahara algérien fut surnommée d’ailleurs la « politique du pain de sucre ». « Tafadis », c’est finalement le symbole de la tradition sucrière chez les Touaregs et dans le pays. Le ramadan est un mois sacré et sucré. Le sucre est d’autre part au cœur de la tradition de « l’assiette rendue ». En Algérie, on aime partager nos plats avec le voisin, y compris le « tajine lahlou ou lhèm lahlou » qu’on consomme durant le ramadan comme un « fèl », un bon présage pour une année « sucrée », une année de prospérité. En retour, c’est un plat garni qui est retourné au généreux voisin ou, à défaut, c’est un paquet de sucre qui est renvoyé. Le sucre est ici symbole de générosité, de partage, de convivialité. Il est ci un code social. C’est à partir de cette profondeur culturelle et de cette dimension sociale que

Veille et medias

(TASK FORCE) قوى ضاربة صناعية من أجل مشاريع استثمارية جديدة

تم اليوم الإثنين 16 ديسمبر 2024 التوقيع على ثلاث اتفاقيات إطار لتجسيد شراكة استراتيجية بين الشركة القابضة لإدارة وتنمية الأصول والموارد « MADAR » وكل من الشركة القابضة الجزائرية « AGM » للتخصصات الكيمياوية الجزائرية « ACS »، الشركة الوطنية لصناعة الحديد « SNS » والشركة القابضة للصناعات الميكانيكية وقد تم توقيع هذه الاتفاقيات من طرف الرؤساء المدراء العامين لهذه الشركات بحضور وزير الصناعة والإنتاج الصيدلاني، السيد سيفي غريب وتحدد هذه الاتفاقيات الإطار العام للتعاون بين الأطراف الموقعة لإعطاء ديناميكية جديدة للعلاقات التي تربط هذه المجمعات الصناعية وتعزيزها بغية تحقيق تنسيق وتناسق أكبر بينها، تطوير الأنشطة الحالية وإطلاق مشاريع استثمارية جديدة باستغلال أمثل لإمكانيات وقدرات كل مجمع والفرص المتاحة أمامه وتتيح هذه الاتفاقيات سواء تمويل مباشر من MADAR لإطلاق مشاريع استثمارية جديدة لمجمعات ACS، SNS و AGM، الدخول في شراكة مباشرة معها عن طريق الحصول على أسهم، أو إنشاء شركات مختلطة لتجسيد هذه المشاريع وتأتي هذه الاتفاقيات في إطار التوجيهات التي أسداها السيد غريب في لقاءاته التقييمية مع مختلف المجمعات الصناعية، والتي شدد فيها على ضرورة تجسيد تعاون وتناسق بين مختلف هذه المجمعات، من جهة، والقطاع الصناعي والقطاعات الأخرى، من جهة أخرى. وفي هذا الخصوص، رحب الوزير بتوقيع هذه الاتفاقيات التي ستسهل إطلاق وبعث مشاريع ملموسة في مجالات الصناعات الكيميائية، الصناعات الميكانيكية وصناعات الحديد والصلب مشددا على ضرورة التسريع في تجسيدها ووضعها حيز الخدمة. وتملك المجمعات الصناعية، يضيف السيد غريب، إمكانيات كبيرة وهامة يجب استغلالها سريعا بكل الوسائل الممكنة مؤكدا بعث شراكات استراتيجية بين مختلف المجمعات الصناعية من أجل نجاعة اقتصادية فعالة من خلال قوى ضاربة « TASK FORCE »

Veille et medias

UNEP: un réservoir d’idées, un brainbox économique ,Institut de l’entreprise et des politiques économiques – Polit-Eco.

ALGER – L’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) vient de lancer un groupe de réflexion « think-tank » économique, d’expertises et de débat, dénommé « Institut de l’entreprise et des politiques économiques – Polit-Eco ». Il s’agit d’ »un groupe de réflexion, un réservoir d’idées, un brainbox économique œuvrant essentiellement pour la prospérité de l’entreprise algérienne, le développement adjacent du secteur public, la promotion et la progression du partenariat public-privé », selon un communiqué de l’organisation patronale. Ce think-tank « trouve sa raison d’être dans la conviction que les secteurs public et privé, par la force et la dynamique de leurs entreprises, constituent le moteur du progrès économique et social », explique l’UNEP ajoutant que la réflexion « active » de l’institut « Polit-Eco » traduira régulièrement les priorités des pouvoirs publics « en matière de réduction continuelle de la dépendance à l’égard des hydrocarbures et de l’étranger ». Soulignant l’intérêt de l’existence d’un réseau de think-tanks « diversifié et étoffé » au profit de l’économie nationale, l’UNEP estime ce type d’entité comme pouvant prémunir le pays de toutes les formes de vulnérabilités pouvant menacer son économie, sa sécurité alimentaire, sa sécurité sanitaire et sa sécurité environnementale. Selon l’organisation patronale, « Polit-Eco » œuvrera  en synergie avec l’ensemble des acteurs de la réflexion et de la production économiques, tels que les chefs d’entreprises, les experts, les universitaires, les chercheurs et les acteurs politiques devant contribuer « au décloisonnement progressif des mondes économique, politique et universitaire, et à l’association de la société civile à sa réflexion ». Il aura nécessairement pour objectif d’asseoir sa future notoriété en tant que business think-tank, à travers ses travaux et son réseau de contributeurs, ajoute l’organisation soulignant que « dans le souci d’assurer plus de couverture régionale, avec ses sections locales, et avec l’appui des secteurs d’activité économique composant l’UNEP, il apportera par ailleurs sa propre contribution à l’évaluation objective, nécessaire et utile des règlementations, des procédures, des lois, des pratiques et autres facteurs objectifs qui entraveraient le bon fonctionnement du secteur économique public et, plus largement, de l’économie nationale ». Centré pleinement sur le champ national mais tourné aussi vers l’International, il intégrera par conséquent dans sa réflexion l’analyse de modèles étrangers susceptibles d’inspirer positivement les politiques publiques, selon le communiqué. En outre, ce think-tank élaborera pour les pouvoirs publics des recommandations régulières en mobilisant un réseau pluridisciplinaire d’experts nationaux et internationaux. Certaines recommandations seront mises en débat à travers des publications et diverses formes d’événements organisés périodiquement, prévoit l’UNEP. « En résumé, c’est un think-tank qui remplira principalement une mission d’éclairage, on apportant une analyse claire utile sur des questions essentielles d’actualité et de prévision, en préconisant des pistes d’amélioration concrètes et en éclairant, de manière prospective, les défis de croissance qui se présentent au pays », conclut le document.

Retour en haut